En sachant comment ce livre a vu le jour, je n’étais pas sûr de pouvoir apporter beaucoup de valeur avec ce résumé. Avec le recul, j’ai été idiot d’en avoir douté (vous verrez).

Le livre développe le célèbre article d’Amy sur Lifehack ; c’est devenu un best-seller et il a été traduit dans plus de 20 langues.  Après y avoir encore jeté un coup d’oeil, je suis heureux de vous annoncer que je peux donner la ou les leçons  supplémentaires (deux ou trois) qui vont bien au-delà de ce que vous pouvez tirer de cet article :

1. Se plaindre de ne pas avoir quelque chose que vous pensez mériter, c’est gaspiller votre énergie.
2. Supprimez votre fil d’actualité Facebook et arrêtez la folie de la comparaison.
3. Apprenez enfin à être seul.

J’espère que vous êtes prêts pour un bon exercice mental … A vos cerveaux, c’est parti !

Leçon 1 : se plaindre de ne pas avoir quelque chose que vous pensez mériter c’est gaspiller son énergie.

Le numéro 4 sur la liste initiale d’Amy était de ne pas gaspiller son énergie sur sur des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Cela concerne non seulement la météo, le comportement des autres ou le fait que vous venez de vous faire renvoyer, mais cela implique aussi de ne pas gaspiller son énergie à s’en plaindre.

A chaque plainte, vous dépensez votre salive pour rien ; et si c’est un sujet qui ne cesse de resurgir dans les livres c’est qu’il y a une raison. Même si vous pensez vraiment, vraiment mériter quelque chose (et c’est peut-être le cas), le monde ne vous doit rien. A la minute où vous croyez le contraire, vous vous conditionnez à la colère, à la frustration et à l’amertume.

Par exemple, si vous divorcez et que votre épouse obtient la garde de votre fille, elle finira peut être par la couvrir de cadeaux coûteux que vous ne pouvez pas vous permettre. Vous pouvez vous en plaindre, mais à cause de cela vous ne ferez que vous concentrer sur les mauvais côtés et vous essayerez de contrôler le comportement de votre ex-femme. Si vous consacriez plutôt ce temps-là à votre fille et à lui montrer que vous l’aimez, elle ne se retournerait jamais contre vous. Mais si vous passez votre temps à vous disputer avec votre ex-femme et que vous négligez votre enfant, vous risquez de détériorer votre relation.

Leçon 2 : supprimez votre fil d’actualités Facebook et arrêtez un peu de vous comparer aux autres. 

Soyons réalistes, faire défiler le fil d’actualités facebook ne vous donne que l’impression d’être vide à l’intérieur de vous. Vous êtes devenu accro aux petites montées de dopamine que vous ressentez quand vous trouvez de temps en temps quelque chose d’intéressant. C’est pourquoi vous continuez à le faire. Mais à part ça, ce réseau social a une mauvaise influence sur vous puisqu’il vous pousse à vous livrer à toutes sortes de comparaisons. 

Vous savez quoi ? C’est le moment. Le moment d’arrêter cette folie de la comparaison. Regarder ces notifications relatives aux promotions, à des photos de plages d’Hawaï, de nouvelles voitures et d’événements VIP vous donne juste l’impression que votre vie est nulle. Mais Facebook n’est qu’une sélection des meilleurs moments. Ça ne montre pas les côtés pourris de la vie. Juste les bons.

C’est un mauvais critère pour mesurer son estime de soi et ça ne fera que vous mettre en compétition avec les autres en termes de vanité. Comment pouvez-vous être un vrai ami si vous êtes toujours occupé à jalouser ce qu’ils ont et ce qu’ils font ?

Arrêtez. Supprimez votre fil d’actualité Facebook en quelques clics. Laissez-le de côté pendant une semaine. Voyez comment vous vous sentez. Vous ne manquerez rien. Mais vous serez satisfait de votre vie.

Leçon 3 : apprenez enfin à apprécier être seul.

En parlant de satisfaction, il y a autre chose que Facebook ne peut vous apprendre. On peut être seul. Quand vous êtes-vous assis sur votre chaise, seul dans votre chambre sans rien faire pour la dernière fois? Pas de téléphone, pas de livre, pas de télé, pas de musique. Parce que c’est ça, être humain.

Juste être. Nous avons complètement oublié comment le faire, principalement parce que notre société le condamne. Si on n’est pas actif, on doit être feignant. C’est pourquoi nous sommes effrayés à l’idée d’être seuls et que nous nous mettons à regarder des vidéos YouTube en mangeant, à écouter sans cesse de la musique ou à envoyer des messages à 50 personnes au moment où l’on réalise que notre téléphone n’a pas sonné depuis quelques minutes.

Je suis coupable. Il n’y a que récemment que j’ai arrêté de regarder des émissions en mangeant et que j’ai commencé à faire de longues promenades sans avoir mes écouteurs dans les oreilles. Mais être seul comme cela nous apprend que le monde ne s’écroule pas quand ça arrive et qu’en réalité nous n’avons besoin de rien de plus.

Vous pouvez tout à fait être seul. C’est une prise de conscience merveilleuse et, plus important, c’est un des principaux précurseurs permettant d’établir des relations saines avec les autres.