Excellent par choix

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Jim Collins ne joue aucun jeu. Voici ce qu’il fait : il étudie un sujet pendant au moins 5 ans. Puis il en fait un livre. Réaliser ce travail est aussi difficile qu’écrire cette phrase a été simple.

Après 6 ans de recherche et la publication de “Built To Last”, Jim s’est retiré dans sa grotte pendant 7 autres années, pour nous offrir “Good To Great”, et a ensuite travaillé sur son nouvel ouvrage, “Great By Choice”, pendant neuf ans.

L’homme est clairement obnubilé par les bons résultats, et son travail acharné paie. Mon amie Cathryn s’est inspirée en grande partie des principes de ce livre pour son dernier produit extraordinaire, “the SELF Journal” (je suis client) ; il était donc temps de le relire.

Voici les 3 leçons importantes de cet ouvrage :

  1. Les grandes entreprises sont très disciplinées.
  2. Vous ne devriez innover que lorsque les preuves le justifient.
  3. Ne comptez jamais sur la chance ou le hasard pour prendre les choses en main, maximisez-les plutôt en travaillant dur.

Vous voulez choisir d’être bon dans ce que vous faites ? C’est parti !

Leçon 1 : la discipline fanatique est l’une des caractéristiques des grandes entreprises.

Collins s’appuie sur l’histoire des deux expéditions les plus célèbres vers le Pôle Sud, lancées au même moment en 1910.

Le premier groupe a non seulement atteint la destination, mais il est également rentré chez lui sain et sauf, tandis que le second, en plus d’avoir perdu la course, n’en est jamais revenu.

Ce qui a distingué l’équipe gagnante de Roald Amundsen, c’est principalement une simple règle à laquelle ils ont obéi pendant le voyage : marcher 20 miles chaque jour, peu importe les conditions météorologiques.

Losqu’il faisait mauvais, ils devaient se battre pour atteindre leur but. Quand le temps était clément, ils devaient se retenir de ne pas aller plus loin.

En agissant ainsi, ils ont économisé leur énergie, ont pu gérer leurs ressources plus efficacement et progresser de manière constante.

Leurs concurrents ont eux marché autant qu’ils le pouvaient, ils ont dépensé toute leur énergie et quand ils ont été frappés par des conditions difficiles, il n’en avaient plus.

Cette histoire a donné naissance au concept désormais bien connu de la “20 Mile March” (en français : “la marche des 20 miles”), qui est, selon Collins, exactement ce sur quoi s’appuient les grandes entreprises.

Ils se fixent des objectifs à long terme, comme un portefeuille de 100 produits, un certain taux de croissance annuel, ou l’essai de 50 innovations, et agissent ensuite systématiquement au quotidien pour les atteindre.

C’est pourquoi les habitudes sont la clé du succès.

Par exemple, écrire ce résumé est ma marche de 20 miles d’aujourd’hui  – après ça, j’aurai fait mon devoir et je pourrai me reposer.

Leçon 2 : vous ne devriez innover que lorsque les preuves le justifient. 

Oui, les grandes entreprises sont innovantes, mais pas simplement pour le plaisir de l’être.

Vous ne voyez pas Apple lancer de nouveaux produits sur le marché toutes les semaines, n’est-ce pas ? Ce n’est pas pour rien.

Pour Jim Collins, il s’agit de “tirer d’abord des balles, puis des boulets de canons”.

En 2001, Apple a sorti son premier iPod, mais ce n’était pas celui que vous connaissez aujourd’hui. C’était un essai sur le terrain et vous pouvez voir qu’il n’était compatible qu’avec les Mac.

Peu de risques, des prix bas, et ça ne les faisait pas trop oublier leur travail sur leurs ordinateurs. Quand les utilisateurs de Mac ont apprécié ce produit, ils leur ont tiré une autre balle : iTunes.

Offrir aux clients la possibilité de télécharger leur musique légalement et au moindre coût directement sur leur iPod constituait une nouvelle preuve.

Ce n’est que lorsque les deux essais ont été concluants, qu’Apple s’est ouvert aux autres utilisateurs et a présenté iTunes et iPod à ceux n’ayant pas de Mac, un an plus tard.

C’est de l’innovation basée sur des preuves et c’est ce que vous devriez mettre en pratique.

Leçon 3 : Ne comptez jamais sur la chance ou le hasard pour prendre les choses en main, maximisez-les plutôt en travaillant dur.

Si vous connaissez les principes fondamentaux de l’investissement, vous savez que ROI signifie Return On Investment (en français : retour sur investissement). Chaque investisseur s’efforce de le maximiser, car plus il est important, plus on gagne à chaque dollar investi.

Selon Jim, les leaders procèdent de la même façon, mais ils maximisent eux leur ROL – Return On Luck (en français : retour sur chance).

C’est parce que malgré ce que vous disent tous les magazines, vidéos YouTube, informations, comptes Instagram et autres médias que vous voyez et suivez, réussir prend du temps.

Savez-vous quand je semble être plus chanceux ? Quand je travaille comme un fou.

Il y a un dicton latin que j’ai appris à l’école et dont je me souviendrai toujours. Fortes fortuna adiuvat. “La fortune sourit aux audacieux”.

Mais “Fortes” signifie également “les plus forts”. Devinez qui l’est ? Celui qui travaille dur.

Quand il était à Harvard, Bill Gates ne s’est pas resté assis sur sa chaise après avoir lu ce magazine qui lui a donné l’idée de se lancer dans la création de produits informatiques.

Il a abandonné ses études, s’est installé à Albuquerque et a travaillé.

N’attendez jamais que la chance vous tombe dessus et vous sauve la mise. 

La seule façon d’y parvenir c’est de travailler dur et avec rigueur, car vous créez ensuite tellement d’opportunités que la chance finit par vous sourire.