Growth Marketing

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Comme je l’ai annoncé hier, retour aux sources ! Avant de lancer Four Minute Books, j’ai lu un certain nombre de bons livres sur Blinkist, il est donc temps de faire un bond dans le passé.

“Growth Hacker Marketing” a été le premier résumé que j’ai découvert sur Blinkist et ce livre a joué un rôle important puisqu’il m’a poussé à aller plus loin dans le projet, car les idées qu’il contenait étaient vraiment intéressantes.

Ryan Holiday n’avait que 28 ans quand il a publié “Growth Hacker Marketing” et pourtant il s’agissait déjà de son deuxième ouvrage. Après un début de carrière ardu en marketing, durant lequel son entreprise aidait des auteurs comme Tucker Max, Robert Greene et Tim Ferriss à transformer leurs livres en bestsellers, il se concentre désormais sur l’écriture et le marketing.

Voici ce que l’on peut apprendre en lisant le livre :

  1. Le marketing des start-ups est aujourd’hui différent de ce qu’il était il y a 20 ans.
  2. Ciblez d’abord un petit groupe de clients.
  3. Faites en sorte que votre produit devienne viral en transformant vos clients en marketeurs.

Leçon 1 : le marketing a changé, surtout pour les start-ups. 

A l’époque où Apple a été lancé, ils suivaient un mantra simple : créez un bon produit, puis présentez-le à autant de personnes que possible.

Cette méthode a fonctionné dans les années 70 et 80, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le monde est devenu si bruyant que même les meilleurs produits passent inaperçus si leur marketing n’est pas bon.

C’est pourquoi les start-ups se concentrent sur le growth hacking, une approche axée sur la technologie, où les stratégies marketing sont intégrées au produit lui-même.

Peu coûteuse, évolutive et bien conçue, cette méthode fonctionne incroyablement bien.

Le growth hacking est ce qui a permis à Facebook de compter un milliard d’utilisateurs, Instagram 400 millions, Dropbox 300 millions, etc.

Plutôt que d’organiser un lancement parfait avec un gros matraquage publicitaire, les start-ups sortent leur produit aussi vite que possible. Ce n’est pas important si la première version est mauvaise, puisque le but est d’améliorer la deuxième.

Une fois que le produit est commercialisé, les entreprises mesurent et suivent toutes les données qu’elles peuvent, pour ensuite l’améliorer au point que les utilisateurs ne pourront s’empêcher d’en parler partout.

Cette approche gomme la frontière entre le marketing et le développement du produit et s’appuie en général sur le pouvoir d’Internet.

Leçon 2 : ciblez d’abord un petit groupe d’early adopters.

Alors, comment appliquer le growth hacking à votre produit ? C’est simple : ciblez les bonnes personnes.

Cela peut paraître évident, mais l’approche que la plupart des personnes et des entreprises adoptent pour le marketing, c’est d’essayer de vendre à tout le monde.

Cependant, cela diminue le nombre de ventes et mène les mauvais clients à acheter votre produit, ce qui conduit finalement à un feedback déplorable.

Même si vous parvenez à vendre des tondeuses à gazon à des personnes qui vivent en appartement, que pourraient-elles vous dire qui vous permettrait d’améliorer votre produit ?

Rien !

Ciblez plutôt un petit groupe spécifique d’individus qui vous correspondent parfaitement. Prenons l’exemple de Dropbox : ils savaient qu’il trouveraient le bon type de personnes pour leur service sur Digg.

Donc, quand Drew Houston a enregistré une vidéo de démonstration pour montrer comment Dropbox fonctionne, il y a introduit un tas d’oeufs de Pâques, que seule la communauté Digg reconnaîtrait.

La vidéo a comptabilisé 10 000 Diggs (équivalent au “j’aime”) en 24h et a attiré des centaines de milliers de visiteurs sur leur site, qui se sont inscrits pour avoir la version bêta privée.

En ne rendant leur produit accessible qu’à la clientèle-cible parfaite et en répondant spécifiquement à leurs besoins, ils ont réussi à atteindre un nombre de clients suffisant pour que le produit suscite de l’intérêt.

Alors, à quel point le growth hacking est-il puissant ?

La vidéo de Dropbox a fait exploser leur liste d’attente, la faisant passer de 5 000 à 75 000 personnes – et ce, en une seule nuit.

Leçon 3 : faites en sorte que votre produit devienne viral en laissant les clients faire le marketing à votre place. 

Mais même avec cette première traction vous pourriez ne pas y arriver. Enfin, votre produit devra être partout. Et c’est à ce moment-là que le mot à la mode du 21e siècle entre en jeu.

“Viral”.

Comment faire en sorte que ces early adopters ou “adopteurs précoces” fassent connaître votre produit à tous leurs pairs ? Ryan a deux conseils très simples :

  1. Faites en sorte qu’on puisse en parler.
  2. Dites-leur d’en parler !

En leur offrant simplement un avantage, puis en leur disant de faire ce qui est nécessaire pour l’obtenir, vos clients feront des merveilles pour vous.

Continuons avec Dropbox : après votre inscription, ils vous proposent une multitude d’options pour bénéficier de plus d’espace, l’une d’elles étant d’inviter des amis. Obtenir 1 Go d’espace gratuit vaut-il la peine d’envoyer quelques mails?

Il semblerait que oui, étant donné leur succès.

L’avantage peut également être financier ; par exemple, Appsumo vous offre un avoir de 10 $ à chaque fois que quelqu’un effectue un achat via votre lien, ce qui signifie que vous pouvez vous procurer de super logiciels et applications gratuitement, tant que vous parlez de l’entreprise.

Le growth hacking nécessite d’être créatif, il n’est donc en aucun cas limité aux produits numériques. Apple a transformé chacun de ses clients en une publicité ambulante, en colorant simplement leurs écouteurs en blanc et en les mettant en avant dans leurs campagnes publicitaires.

Pensez à des moyens originaux de communiquer, puis demandez aux clients de le faire et votre produit deviendra populaire.