L’essentialisme

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L’essentialisme, est l’un des livres les plus récents sur la façon de de tirer le plus de choses de la vie en en faisant moins. Vous rappelez-vous de Steve Jobs qui disait que se concentrer c’était dire « non » ? Ce livre traite justement de ce concept et de la façon de le mettre en application pour toute votre vie.

Grâce à une comparaison chapitres après chapitres des essentialistes et des non-essentialistes, lentement mais sûrement, ce livre vous enseigne et vous donne, les principes et les outils pour identifier tout ce qui dans votre vie n’a pas d’important et dont vous pouvez vous débarrasser.

Voici les 3 points de départ :

  1. Tout et rien faire sont deux signes d’impuissance apprise
  2. Devenir éditeur de votre vie en suivant la règle des 90 %
  3. Donnez-vous toujours une marge de 50 %

Prêt à vous engager sur le chemin de l’essentialisme ? Allons randonner !

Règle n°1 : Tout et rien faire sont deux signes d’impuissance apprise

Si vous ne faites rien, cela signifie bien sûr que vous ne faites pas les choses importantes.

Pourtant, il e va de même si vous faites tout.

Ces deux types de comportement sont aussi nocif l’un que l’autre et sont le signe d’une certaine impuissance apprise. L’impuissance apprise est un concept qui a été inventé par Martin Seligman, chercheur sur le thème du bonheur et auteur de L’optimisme appris.

Ce phénomène a été au départ observé lors d’une expérience menée sur des chiens à qui l’on avait administré des chocs électriques. Tous les chiens avaient à leur disposition un levier qu’ils pouvaient actionner pour que l’administration de chocs cesse pour l’un des deux groupes.

Plus tard, les deux groupes de chiens ont été placés dans de grandes boîtes une séparation assez basse entre la zone d’administration de chocs et celle où il n’y en avait pas. Les chiens qui avaient eu l’occasion de faire cesser les chocs dans la situation précédente ont tout de suite sauté dans la zone sans chocs ce que n’ont pas fait les chiens qui n’avait pas actionné le levier.

Ils avaient intégré l’idée qu’ils étaient impuissants et ont tout simplement accepté leur sort.

Que l’on fasse tout ou rien, nous abandonnons la chance que nous avons de choisir, exactement comme les chiens.

Lorsqu’au cours de la journée vous vous entendez dire en boucle : « Je dois faire X, je dois faire Y », c’est que certainement, dans une certaine limite, vous donnez aux autres le pouvoir de choisir pour vous.

Pour bien vous y prendre il faut passer de : « Je dois faire telle chose » à « J’ai choisi de faire telle chose ».

Règle n°2 : Devenez éditeur de votre vie en suivant la règle des 90 % 

Jack Dorsey a expliqué en quoi consistait le métier de PDG de Twitter en faisant un parallèle avec le métier d’éditeur.

Il doit modifier les équipes, les finances et la vision de l’entreprise régulièrement. Être éditeur, c’est ajouter, mais c’est aussi et surtout enlever ce qui ne n’ajoute rien.

L’essentialisme vous apprend à devenir éditeur de votre vie, et une des règles qu’il vous donne pour ce faire est la règle des 90 %.

Pour chaque chose à faire, ou décision à prendre en considération, ne prenez en compte que les critères les plus important et donnez-leur une valeur comprise entre 0 et 100.

On considère que toute chose à faire qui vaut moins de 90 vaut 0 et doit être abandonnée. 

Par exemple, lorsque vous organisez votre placard, vos pourriez évaluer la probabilité que vous portier de nouveau tel vêtement, si le tôt de probabilité est en dessous de 90 %, pour le garder ?

De façon similaire, lorsque vous constituez votre liste des choses à faire, vous pouvez vous demander : « A quel point telle ou telle chose va m’aider à progresser pour atteindre mon objectif le plus important ? »

Cette façon de procéder ressemble beaucoup au conseil de Steve Jobs sur la concentration ainsi qu’à celui de Derek Sivers : « Il est plus facile de dire « oui bien sûr ou non », et vous aidera à dire « non » plus souvent. De cette manière, vous garderez seules les choses qui ajoutent de le plus de valeur à votre vie

Règle n°3 : Ajoutez toujours 50 % supplémentaires du temps dont vous pensez avoir besoin, comme tampon 

Savez-vous quelle est la plus belle chose dans l’art de dire « non » ?

La sensation d’avoir assez de temps pour vous consacrer aux choses auxquelles vous avez dit « oui ».

Cependant, vous concentrer sur peu de choses ne signifie pas que vous allez finir désœuvré. En effet il vous reste à planifier ce que vous allez faire.

Par exemple, même lorsque vous n’avez que 3 tâches à accomplir dans la journée, il est possible qu’elles prennent plus de temps que prévu. Penser que nous sommes capables d’estimer le temps qu’il nous faudra pour accomplir telle et telle chose dans la journée et que tout se passera comme prévu est l’un des plus grands défauts de l’homme.

C’est pourquoi McKeown suggère toujours d’ajouter 50 % supplémentaires du temps dont vous pensez avoir besoin pour une tâche donnée, comme tampon, afin de prendre en compte l’imprévu.

Si vous pensez avoir besoin d’une heure pour écrire un article, prévoyez 1h30 sur votre calendrier. Vous estimez que tel appel Skype durera 30 minutes ? Prévoyez 45 minutes.

Etc.

Ce tampon vous laissera le temps de respirer et vous aidera à ne pas craindre les choses qui prennent du temps, ce qui arrive souvent.

Mais pour les essentialistes, que les choses à faire prennent du temps est normal car ils savent que prévoir du temps supplémentaire pour l’imprévu est leur façon de prendre le temps pour ce qui est vraiment essentiel.