Le site The End of Jobs porte tout d’abord un regard sur l’arrivée du boom entrepreneurial dont nous sommes témoins aujourd’hui.
Ainsi, en se fondant sur la Théorie des contraintes d’Eli Goldratt, Taylor Pearson explique que le facteur contraignant à la réussite a changé au cours des âges : ce fut tantôt la terre, puis le capital et maintenant, c’est la créativité.
Depuis 2000, la population mondiale a augmenté 2,4 fois plus vite que le nombre d’emplois disponibles, ce qui a rendu inutile la stratégie des baby-boomers qui marchait autrefois si bien et qui consistait à obtenir un diplôme, puis un emploi sûr.
Les diplômes universitaires ont de moins en moins de valeur, au vu du grand nombre de personnes qui les détiennent. De 2000 à 2010, le nombre de diplômés aux US a augmenté de 50 %, passant d’une proportion de 20 % de la population totale celle 30 % de la population totale en 2010.
Et pour couronner le tout, la technologie moderne, comme Skype pour les appels vidéo dans le monde, rend possible le recrutement des personnes les plus talentueuses n’importe où autour du globe et d’externaliser les tâches liées aux connaissances.
De plus, aujourd’hui, nous pouvons obtenir des logiciels qui exécutent certaines tâches à bas coûts, comme la comptabilité, le design graphique, l’édition de contenus vidéos et bien plus. Également, n’importe qui dans le monde, peut monter une entreprise de chez soi, qu’importe l’endroit où l’on vive.
De nos jours, monter son entreprise semble encore dangereux pour la plupart des gens, mais dans une économie où on licencie par milliers et ce, régulièrement, votre emploi n’est plus un pari plus sûr.
Être entrepreneur, c’est arrêter de dépendre de quelqu’un d’autre pour être payé chaque mois, comme un animal qui attend d’être nourri finir un jour à l’abattoir, parce qu’on ne sait jamais quand notre patron arrêtera de nous « nourrir ».
Au lieu de cela, essayez de comprendre le concept de valeur attendue, qui permet aux joueurs de poker de rester calmes.
Les joueurs de poker manient beaucoup les probabilités pour savoir quelles sont leurs chances de gagner ou de perdre pour une main donnée, en se basant sur les cartes qui sont sur la table et celles qui sont dans le jeu, ce qui explique qu’ils n’aient pas peur de perdre. Un bon joueur de poker sait que s’il gagne une mise de 10 000 $ alors qu’il avait 20 % de chances de gagner 100 000 $ à chaque fois, il gagnera inévitablement, puisque sa valeur attendue est de 20 000 $ chaque fois qu’il remporte la mise.
C’est pourquoi il est préférable d’acquérir de nouvelles compétences et de se lancer dans plusieurs petits projets (comme le site dont traite ce résumé), qui ont beaucoup de potentiel et qui fonctionneront bien sur le long terme.
L’accessibilité mondiale à internet a tellement abaissé les coûts de production et de distribution que vous pouvez créer un produit pour n’importe quelle niche de marché pour presque rien et le distribuer gratuitement ou en tout cas pour une modique somme.
S’il existe une place pour des coach canins, la comptabilité des dentistes et le tricot, il est évident qu’il existe également un besoin pour n’importe quel service ou produit que vous proposeriez au monde entier.
Mieux encore : créer un business qui vous permette d’accomplir un travail qui a du sens pour vous, ce qui, soyons honnête, est le seul moyen de monter un business durable de toute façon. Imaginez que vous ne soyez pas obligé d’accomplir quotidiennement des tâches fastidieuses et ce, uniquement dans le but d’améliorer votre qualité de vie, mais de pouvoir au contraire trouver un sens à votre travail, en aidant les autres sur ce qui vous importe le plus.
Taylor Pearson vous donne également une maquette qui vous permettra de monter votre propre business, étape par étape. Selon la méthode Stair Step (marches d’escaliers) de Rob Walling, vous devriez commencer votre carrière étape par étape, en lançant un simple produit unique et simple, que vous vendriez à travers une seule chaîne de marketing.
Puis, vous pourrez démultiplier ce processus jusqu’à que vous n’ayez plus à travailler pour avoir un salaire, et monter des entreprises de plus en plus grandes.