La guerre de l’art

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Steven Pressfield est génial. Après avoir obtenu son diplôme en 1965, il a occupé ce qui semble être une infinité d’emplois : de rédacteur publicitaire à enseignant, en passant par conducteur de camion semi-remorque, barman, ouvrier dans un gisement de pétrole, employé d’un hôpital psychiatrique, cueilleur de fruits dans l’Etat de Washington, jusqu’à finalement devenir scénariste.

Tout comme Robert Greene, il n’était pas effrayé à l’idée de faire ce qu’il fallait pour continuer à travailler à la réalisation de son rêve – devenir écrivain.

“Go ! Agissez !”, qui est la suite de “La guerre de l’art”, était un des premiers livres sur Four Minute Books, il est donc normal que le premier ouvrage sur la Résistance rejoigne les rangs.

Voici les 3 grandes leçons que l’on peut en tirer :

  1. Vous n’êtes pas seul, on lutte tous contre la Résistance.
  2. Vous devez considérer votre rêve comme un emploi à temps-plein.
  3. Occupez un territoire et vous pourriez changer le monde.

Prêt à développer une mentalité de professionnel pour réaliser votre rêve ? C’est parti !

Leçon 1 : vous n’êtes pas seul, on lutte tous contre la Résistance. 

Avez-vous déjà eu cette sensation que vous êtes ici pour accomplir de grandes choses ? Peut-être avez-vous l’impression de devoir au monde un bon livre, une nouvelle approche en matière de remise en forme ou même un blockbuster.

Si c’est le cas, aujourd’hui est un jour différent des autres. Parce qu’au lieu de vous réveiller, d’y penser un instant puis de l’ignorer, vous allez y faire face.

La force qui vous fait repousser votre envie de réaliser votre rêve s’appelle la Résistance (le “r” majuscule est important), et tout le monde la combat – vous n’êtes pas seul.

C’est cette petite voix négative et horrible, qui se met en travers de votre chemin et qui vous dit de garder votre emploi actuel pour ne pas risquer d’échouer, que vous n’êtes pas assez bon pour réaliser une belle peinture et que vous pouvez toujours vous mettre au sport demain.

La Résistance se manifeste sous la forme de la peur de l’échec, de la procrastination et du doute de soi, et le pire, c’est qu’elle est universelle. Ça ne vous touche pas vous spécifiquement, mais tout le monde.

Will Smith appréhendait la rencontre avec Quincy Jones avant de devenir le Prince de Bel-Air, John Lee Dumas avait peur de lancer “Entrepreneur On Fire” et Henry Fonda vomissait avant chacune de ses représentations, même bien après être devenu célèbre.

Nous sommes tous victime de la Résistance. Ne la laissez pas devenir une excuse. 

Leçon 2 : vous devez considérer votre rêve comme votre emploi à temps-plein.

Alors, comment combattre la Résistance ? En faisant ce que tout professionnel ferait, c’est-à-dire travailler.

Arrêtez de considérer votre rêve comme un passe-temps, bon sang ! Si c’est vraiment ce que vous voulez être au plus profond de vous, si vous voulez que votre vie tourne autour de lui, alors pourquoi le traitez-vous de la même manière que la soirée barbecue d’un cousin éloigné ?

Ne vous contentez pas de vous en occuper de temps en temps, donnez le maximum de vous-même. Quand vous considérez votre rêve comme votre emploi à temps plein, vous pouvez utiliser de nombreuses compétences que vous employez dans votre travail pour le réaliser, même s’ils n’ont rien en commun.

Arrivez-vous à l’heure à votre poste ? Je parie que oui. Continuez-vous à travailler quand tout part en vrille ? Je parie que oui. Faites la même chose pour votre rêve. Tous les professionnels le savent :

Je n’écris que quand l’inspiration me vient. Heureusement, cela arrive tous les matins à 9 heures précises. – W. Somerset Maugham

Prévoyez du temps pour y travailler chaque jour, et puis manifestez-vous. 

Leçon 3 : quand vous occupez un territoire, vous pouvez changer le monde. 

Chacun d’entre nous a une vocation différente. Certains sont développeurs d’applications, d’autres veulent réaliser des films, et d’autres encore écrivent des livres ou tricotent des couvre-théière. Cela signifie que l’on choisi tous des territoires distincts où laisser notre empreinte. Vous trouverez le votre en vous basant sur trois points :

  1. Vous vous sentez mieux à chaque fois que vous y entrez. Vous pouvez être sûr que Stephen Hawking se sentait toujours mieux en sortant de son bureau, et qu’Arnie était plutôt satisfait après chaque séance de sport. Votre territoire est un lieu où vous vous sentez évoluer, où vous êtes mis à l’épreuve mais satisfait en même temps.
  2.  Vous ne pouvez devenir le meilleur qu’en travaillant dur. Le seul respect que gagne un professeur est la reconnaissance de son travail. Arnie s’est approprié la salle de sport en s’y entraînant tous les jours de la semaine.
  3. Il est illimité. La seule limite à la gratitude que peut recevoir Hawking c’est le nombre d’idées et de théories pertinentes qu’il réussi à développer – qui sont en principe infinies. Vous recevez autant que vous donnez.

Non seulement vous approprier votre territoire vous profitera à vous et à votre travail, mais vous pourriez aussi changer entièrement le monde. Steve Jobs a révolutionné notre façon de voir les ordinateurs et de les utiliser, en s’investissant dans ce territoire et en étant à l’origine de nouveaux développement et de nouvelles idées dans ce secteur.