La tribu des mentors

You are currently viewing La tribu des mentors

C’est aux alentours de 40 ans que Tim Ferriss connu le doute. A propos de l’homme, une brève présentation suffit. Après avoir monté et automatisé une entreprise de compléments alimentaire d’une valeur de plusieurs millions de dollars, disposant alors de beaucoup de temps et d’argent, Tim Ferriss a écrit un guide en 2007 pour mettre fin au stress quotidien : La semaine de 4 heures.

Son livre est immédiatement devenu un bestseller et a permis à Tim Ferriss de de suivre un autre parcours de carrière en tant qu’auteur et que créateur de contenu. Ont alors suivi les livres 4 heures par semaine pour un corps d’enfer et The 4-Hour Chef (Devenir chef en 4h), puis le Podcast Business à succès The Tim Ferriss Show qui explique une pause d’écriture de 4 ans. 200 interviews et 300 millions de téléchargements plus tard, M. Ferriss a dû présenter ses conclusions aux bibliophiles, ce qui a mené à la publication du livre Les outils des géants.

Maintenant qu’il avait obtenu beaucoup de réponses, vous pourriez ainsi penser que Tim ne serait plus en proie au doute… Mais c’est plutôt le contraire. Un peu perdue après la parution de son premier livre, il a décidé de fonder une Tribu des mentors et de poser à chacun les 11 mêmes questions sur les livres, leurs habitudes, leurs investissements, leur comportement et les leçons que la vie leur a enseignées.

Le résultat est une compilation amusante des conseils des meilleurs. Certains de ces conseils vous choquerons, quelques-uns vous conviendront et vous seront utiles mais c’est justement l’idée : vous grandirez avec le livre plutôt qu’en dehors du livre. Voici 3 règles qui vous en donneront un aperçu :

 

  1.   L’échec est sources de beaucoup de belles opportunités si vous les cherchez bien.
  2.   Apprendre à dire « non » de plusieurs façons différentes vous aidera à en faire une habitude sur le long terme.
  3.   Cherchez toujours pourquoi vous ne devriez pas suivre les conseils de quelqu’un, puis décidez si vous le ferez ou non.

Règle n°1 : Chaque échec cache 3 belles opportunités

Rick Rubin est une légende dans le monde de la musique. Le producteur a travaillé avec des artistes de tous les genres, de Linkin Park à Johnny Cash, Shakira et Eminem. Après des dizaines d’albums primé, Rick Rubin a après une chose : vous ne pouvez pas contrôler le public. De très bon enregistrements peuvent faire un flop, de mauvais enregistrements peuvent faire fureur. Le mieux que vous puissiez faire, c’est encore de vous fixer les critères d’exigence les plus hauts possibles et de vous efforcer de les satisfaire.

Les Beastie Boys ont fait l’objet d’une autre conférence sur majeure sur l’échec, lorsque leur deuxième album a fait un naufrage : cela vous donne une liberté artistique. Une fois que vous avez touché le fond, vous êtes libre d’être aussi créatif et audacieux que vous le souhaitez, parce que personne n’attend de vous de grandes choses de toute façon.

Steven Pressfield, auteur de La Guerre de l’Art, aime à utiliser l’échec comme d’un tremplin. Si vous galérez toujours, il est peut-être temps de changer vos plans et d’envisager votre travail sous un nouvel angle. Après avoir essuyé les refus des éditeurs pendant 15 ans, Steve Pressfield a décidé de tout plaquer pour un moment, et de d’aller à Hollywood pour apprendre l’écriture de scénarios, qui l’a plus tard beaucoup aidé à écrire ses romans.

Pour résumer, Chaque échec cache 3 belles opportunités :

  1.   Apprenez à voir ce que vous contrôlez
  2.   Réfléchissez à ce que vous pouvez améliorer
  3.   Exprimez vos ides librement

Règle n°2 : Continuez à chercher de nouvelles façons de dire « non » pour éviter les mauvais engagements

Plus vous évoluerez dans votre domaine et vous y imposerez, plus les gens voudront attirer votre attention. C’est généralement le cas lorsque la croissance exponentielle de votre entreprise est sur le point de décoller et que réfléchir devient plus important, que tous lutteront dur que vous ne puissiez pas le faire. Nous savons tous que la réponse à ce dilemme est de dire « non », mais en pratique, tout n’est pas si simple.

Une façon d’avoir toujours un œil sur votre engagement est de trouver de nouvelles façons de dire « non », afin d’être pleinement conscient de la situation et de laisser le moins possible les « oui » passer entre les mailles du filet. Voici ce qu’ont suggéré les idoles de Tim Ferriss :

  • Embauchez quelqu’un qui s’occupe de vos mails et de vos rendez-vous et entraînez-le à dire « non » à 99 % des sollicitation qu’il recevra
  • Si vous n’avez pas les moyens d’embaucher du personnel, feignez d’être le professionnel de la sécurité et filtrez vos mails comme si vous deviez vous protéger
  • Demandez-vous si vous pensez accepter parce que vous vous sentez coupable ou que vous êtes effrayé. Ce ne sont pas de bonnes raisons.
  • Imaginez que l’événement se produise tôt le lendemain matin et que vous soyez très pressé d’y aller. Voudriez-vous toujours y aller ?

Dire « non » est une arme puissante, mais voici un autre aspect de la question : Gary Vaynerchuk, un génie du marketing digital, explique qu’il réserve 20 % de son temps à répondre « oui » pour des choses qui peuvent sembler insensées. De cette façon, il prend en compte la sérendipité et reste ouvert quant à ce que l’avenir lui réserve.

Règle n°3 : Avant de suivre un conseil, envisagez toutes les raisons potentielles de ne pas le faire, puis décidez-vous.

Ce livre est rempli de conseils, mais comme l’explique Tim Ferriss dans son introduction, la plupart ne sont pas pour vous. Seule une petite partie des conseils de ses conseillers auront le pouvoir de changer votre vie, certains vous seront utiles, mais la plupart ne vous concernent pas. Il n’y aucun problème là-dessus, à partir du moment où vous en êtes conscient.

Nous vivons dans une société qui porte les conseils aux nues alors qu’une toute petite partie proviennent des bonnes personnes et qu’une encore plus petite partie arrivent au bon moment. Certains types de conseils dont vous devriez vous méfier avant de les suivre :

  • Réduire la qualité au profit de la commercialisation. Oui, le monde est devenu un endroit bruyant, mais une bonne idée est tôt ou tard découverte.
  • Être concurrentiel et protéger ses idées. 9 fois sur 10, partager une idée plutôt que de la voler permet de s’améliorer.
  • Aller dans le sens du courant. N’acquiescez pas si vous n’êtes pas d’accord. Les équipes fonctionnent grâce à des points de vue diverses et variés.
  • L’avis des experts. La plupart des figures d’autorité le sont devenues car elles ont brisé le statu quo. C’est peut-être maintenant dans leur intérêt de maintenir ce statu quo. Réfléchissez-y.

Nous en avons terminé pour ce résumé. Ne prenez pas mes mots ou ceux de Tim Ferriss pour paroles d’évangile. Réfléchissez, pesez le pour et le contre, puis faîtes votre propre choix. Toujours.