Le pouvoir de lancer une idée stupide

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Il faut plus d’ouvrages de ce genre. Lisez simplement le titre du livre. Ne vous sentez-vous pas déjà soulagé ? Richie Norton vous donne la permission de commencer quelque chose de stupide et c’est exactement ce dont on a besoin.

Nous vivions dans un monde rempli de “ne pas”. “N’essaye pas de lancer ton blog, il y en a déjà tellement que tu ne te feras jamais remarquer.” “Ne crée pas une application de fitness, c’est déjà fait.” Ne pas, ne pas, ne pas.

Richie, lui, dit “oui”. Oui, allez-y et montez ce salon de manucure pour chien. Oui, la livraison de glaces c’est de la folie, mais fais-le quand-même.

Tout ce que fait “The Power Of Starting Something Stupid”, c’est vous encourager à épouser vos propres idées créatives et stupides, ne pas se soucier de ce que pensent les gens et vous lancer avant de vieillir et d’avoir les cheveux gris.

Voici 3 leçons merveilleuses et stupides sur les idées stupides :

  1. Si vous avez une idée que les gens trouvent stupide, ne vous fiez qu’à votre instinct.
  2. Accordez-vous la liberté d’échouer en décomposant votre idée en petits projets.
  3. Utilisez les ressources dont vous disposez et ne cherchez pas d’excuse.

Prêt à commencer quelque chose de stupide ? C’est parti !

Leçon 1 : si vous avez une idée que les gens trouvent stupide, ne vous fiez qu’à votre instinct.

Vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation. Je le sais. Vous avez eu une idée que vous trouviez brillante, comme utiliser des iPads dans les restaurants pour remplacer les serveurs.

Vos amis vous disent immédiatement à quel point cette idée est stupide. “Les gens veulent de l’interaction humaine, ça ne marchera jamais.” Les iPads sont chers, c’est stupide!” Découragé, vous abandonnez votre projet avant même d’avoir commencé.

En réalité, à la minute où vous avez entendu le mot “stupide”, vous auriez dû écouter. Certaines des plus grandes idées d’entreprises du monde étaient considérées comme telles. Mais les gens se sont quand même lancés, car ils faisaient confiance à leur instinct et non à l’opinion de leurs amis.

Le téléphone en 1876 ? Considéré comme une totale perte de temps. Harry Potter ? Rejeté par 11 éditeurs. Oh, et cette histoire d’iPad ? Ça m’est arrivé en 2011. J’ai eu l’idée de créer un restaurant où les gens s’assoient à une table sur laquelle il y a un iPad qui leur permet de commander directement. Stupide ? Oui. Mais en 2012, j’ai passé une commande dans un restaurant de l’aéroport de Torono exactement de cette manière. Ne vous souciez pas de ce que les gens disent. Au contraire, considérez le mot “stupide” comme la preuve que vous tenez quelque chose de bien.

Lesson 2: accordez-vous la liberté d’échouer en décomposant votre idée en petits projets. 

Votre idée peut être aussi stupide que vous le voulez, mais cela ne signifie pas que vous devez l’être dans la façon dont vous vous y prenez. Si votre objectif est de diriger un grand blog, il n’est pas compliqué de reporter ne serait-ce que son lancement, par ce qu’il y a tellement de choses à faire.

Vous devez acheter le domaine, créer le site web, choisir un design, et ensuite il y a je ne sais combien de publications à rédiger avant d’arriver à quoi que ce soit. Mais voir votre projet de cette manière ne vous aidera pas à le réaliser.

Au lieu de cela, décomposez votre idée en petits projets à mener à bien. De cette manière, vous vous accordez le droit d’échouer sur une petite échelle, sans jamais remettre en question votre idée en elle-même.

Par exemple, vous pouvez choisir un sujet sur trois et écrire 4 articles de blog dessus en un mois. Si aucun ne génère de commentaires intéressants ou de retours positifs, vous pouvez tout simplement choisir le thème suivant et recommencer. Votre sujet n’a pas eu le succès escompté, mais votre idée demeure intacte.

Ne vous focalisez pas sur l’ensemble, mais seulement sur la prochaine étape. Est-ce que j’aimerais que Four Minute Books soit cette énorme collection de 1000 résumés de livres ? Evidemment. Mais au lieu de faire une fixette sur la quantité de travail que cela demande, je préfère plutôt me focaliser sur la rédaction d’un résumé par semaine.

Tant que je continue à faire cela, j’atteindrai mon but plus vite que je ne le pense.

Leçon 3: travaillez avec ce que vous avez, au lieu de chercher des excuses. 

Oui, vous n’avez pas l’argent nécessaire pour acheter une sorbetière sophistiquée. Évidemment que vous n’avez jamais tenu de petit glacier auparavant. D’accord, ce n’est pas non plus le cas de vos amis, j’ai compris. Mais être obnubilé par ce que vous n’avez pas ne  vous rapprochera pas de votre but final. Pas du tout.

Alors, travaillez avec ce que vous avez. Commencez à vendre des glaces par la fenêtre de votre cuisine. Confectionnez-les avec votre sorbetière merdique que vous avez acheté sur Amazon pour 20 $. Et apprenez sur le tas.

Tirez profit de ce qui a déjà été fait. Aucun cinéma ne produit ses propres films, les agriculteurs ne pondent pas leurs oeufs et Google ne fait que vous rediriger vers d’autres sites internet. Si vous voulez lancer un vlog quotidien, utilisez la caméra qui se trouve sur votre ordinateur. Obtenez un domaine WordPress gratuit si vous n’avez pas les moyen de vous en procurer un.

Ne pensez pas que tout doit être parfait. Vous commencez juste. Alors servez-vous de ce que vous avez, c’est bien mieux que de chercher des excuses.