Dans cette course contre la technologie, nous sommes face à une puissance de calcul qui évolue selon la loi de Moore. Ce fossé grandissant entre capacités humaines et machines n’est pas la compétition que nous devons remporter pour prospérer.
La technologie face aux compétences humaines : l’inévitable course que nous ne pouvons pas gagner (mais que nous n’avons pas besoin de remporter)
La loi de Moore montre que la puissance de calcul des ordinateurs double environ tous les deux ans. Les ordinateurs peuvent désormais reconnaître les émotions humaines avec une précision de 85%, surpassant les humains qui plafonnent à 55%.
Se comparer aux ordinateurs est futile. La véritable question est : quelles compétences humaines resteront précieuses dans un monde technologique?
La réponse n’est pas dans les connaissances pures. Un avocat peut être surpassé par un ordinateur analysant des millions de cas juridiques. Un médecin peut voir son diagnostic remis en question par une IA.
Il nous reste les compétences sociales, l’empathie et la connexion humaine. Plus nous devenons technologiquement avancés, plus ces compétences fondamentales prennent de la valeur.
Empathie et aptitudes sociales dans le monde professionnel : le nouveau supermarché des compétences indispensables
L’empathie est devenue la compétence professionnelle par excellence. Chez American Express, Jim Bush a remplacé les scripts rigides par des conversations authentiques. Résultat : satisfaction client en hausse, profits augmentés et fatigue du personnel réduite de 50%.
Les ordinateurs ne peuvent nous remplacer dans ce domaine car nous n’acceptons la sympathie que de la part d’autres humains. Dans l’avenir du travail, ce n’est pas ce que vous savez qui compte, mais comment vous interagissez avec les autres. L’intelligence émotionnelle devient aussi importante que le QI.
Le pouvoir des histoires à travers les interactions humaines : quand la narration surpasse la logique
Stephen Denning, directeur de la Banque mondiale pour l’Afrique, a découvert le pouvoir des histoires. Après l’échec de ses arguments logiques pour partager les informations sur le paludisme, une simple histoire sur un travailleur de santé zambien a provoqué un changement organisationnel qui a sauvé des millions de vies.
Les histoires sont conçues pour pousser les gens à changer. Un récit raconté par un ordinateur manque d’authenticité. Nous voulons juger une histoire à travers un narrateur humain.
Créativité et innovation par la collaboration : le miracle qui se produit quand les humains se rencontrent
Les véritables percées créatives viennent des interactions humaines. Apple, Google et Pixar encouragent activement ces interactions. Google conçoit ses espaces de restauration pour favoriser les rencontres aléatoires. Steve Jobs a créé le siège de Pixar comme un espace d’interactions.
Comme Jobs l’a dit : “La créativité vient de rencontres spontanées ou de débats aléatoires.” Les équipes qui réussissent sont celles avec la meilleure sensibilité sociale collective, pas nécessairement les membres individuellement les plus compétents.
Développer ses compétences interpersonnelles pour demain : la carte au trésor pour survivre à la révolution technologique
La technologie peut nous aider à développer nos compétences sociales. Des solutions comme “Love Machines” encouragent les interactions positives entre collègues.
Mais la clé pour développer ces compétences reste la pratique humaine. Le futur appartient à ceux qui peuvent bâtir des relations authentiques, raconter des histoires convaincantes et faire preuve d’empathie dans un monde numérique.
Comme l’indique le texte : “les organisations ne réalisent pas seulement qu’elles n’ont pas d’emplois pour les personnes isolées de la communauté, mais que ces personnes sont un danger pour l’entreprise.”
Conclusion
Le futur appartient à ceux qui cultivent les compétences profondément humaines que les machines ne peuvent pas reproduire : empathie, narration et collaboration créative. Loin d’être obsolètes dans un monde technologique, nos aptitudes sociales deviennent paradoxalement plus précieuses à mesure que l’automatisation progresse. Notre salut viendra de l’épanouissement de notre humanité fondamentale.
