Mes conseils pour réussir

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Quand Jack Welch, auteur de “Mes conseils pour réussir”, a quitté General Electric (GE) en 2001 après avoir dirigé la société en tant que PDG pendant 20 ans, il a empoché la plus grosse indemnité de départ de l’histoire : 417 millions de dollars.

Même GE ne débourse pas un demi milliard aussi facilement, mais pour le directeur du siècle, ce n’est pas un problème. Sa valeur avait augmenté de 4 000 % sous son règne. Si on prend une entreprise qui vaut déjà 12 milliards de dollars et que l’on multiplie cette somme par 40, ces 417 millions de dollars ne représentent rien.

Inutile de dire que cet homme a un ou deux conseils à donner en matière de leadership.

Voici ceux que je retiens :

  1. Votre mission doit consister à conquérir le secteur dans lequel vous vous trouvez.
  2. Le budget annuel est l’un des principaux freins à la croissance.
  3. N’arrêtez jamais d’essayer différents emplois jusqu’à trouver celui qui vous plaît.

 

Leçon 1 : votre mission doit consister à conquérir le secteur dans lequel vous vous trouvez. 

“Énoncé de mission” est une expression à la mode bien trop utilisée. Mais avoir une mission est important. Pour Jack, elle est toujours la même : conquérir le secteur dans lequel vous opérez.

Il devient alors facile de déterminer ce que devrait être votre “énoncé de mission”. C’est la réponse à la question : “Comment comptons-nous conquérir ce secteur ?”

Répondez-y et votre objectif sera clairement défini.

Pour Jack, la réponse de GE était d’être soit numéro un, soit numéro deux dans tous les marchés dans lesquels la société était présente, ou alors de les quitter.

Cela l’a conduit à vendre de nombreuses unités commerciales et à ensuite utiliser le capital ainsi généré pour devenir leader sur les marchés dans lesquels ils étaient déjà bien positionnés et rationaliser toute l’entreprise.

Demandez-vous comment vous imposer dans votre niche ou dans votre secteur, envisager des options radicales ou inhabituelles, faites votre choix et mener-le à bien.

Leçon 2 : établir des budgets annuels peut être un énorme frein à la croissance. 

Définir un budget annuel est pénible pour toutes les personnes impliquées.

Il y a deux possibilités :

  1. Le conseil d’administration veut croître de 20 %. Le directeur craint de ne pouvoir atteindre que les 10 % et essaye de réduire le budget, ce qui lui permet d’obtenir sa prime annuel et de ne prendre aucun risque.
  2. Le conseil d’administration ne veut pas viser trop haut et ne croître que de 5 % car l’année précédente a été mauvaise. Le directeur est vraiment ambitieux et a une bonne idée de projet, qui pourrait mener à une croissance de plus de 15 % mais on lui refuse le budget nécessaire.

Dans les deux cas, tout le monde est perdant. 

Jack propose plutôt un budget flexible, qui s’ajuste progressivement. Par exemple, si un nouveau projet est lancé et qu’il faut 50 % de capacité de production en plus, qui ne voudrait pas investir dans du matériel neuf ?

Vous pouvez aussi fixer des objectifs ambitieux, qui sont difficiles à atteindre et que vous pouvez adapter au fil du temps.

De cette façon, il n’est plus question de succès ou d’échec sur l’année, les directeur peuvent dépenser plus d’argent dans ce qui fonctionne bien et les secteurs en difficultés ne sont pas submergés d’argent dont elles n’ont pas besoin.

Lesson 3 : n’arrêtez jamais d’essayer différents emplois jusqu’à trouver celui qui vous plaît. 

J’adore le fait que Jack donne également des conseils pour les personnes qui se trouvent dans la situation opposée. N’ayez pas peur de changer souvent de travail.

De toute façon, l’idée d’un “emploi” sera bientôt de l’histoire ancienne donc personne ne se souciera des nombreux postes sur votre cv. Qu’est-ce que ça va changer de savoir que vous êtes diplômé d’Harvard, que vous travaillez dans une banque d’investissement , mais que vous passez des heures à votre bureau à gribouiller des voitures parce que vous auriez aimé être ingénieur?

Ce n’est pas comme cela que l’on devient visionnaire et que l’on change le monde.

Si vous essayez un nouvel emploi et que vous ne l’aimez pas, ne le voyez pas comme un échec. Voyez-le comme une nouvelle pièce du puzzle, qui vous aidera à prendre votre prochaine décision et vous rapprochera de ce que vous recherchez.

Tout comme Edison a dû réfléchir à 1 000 façons d’inventer l’ampoule avant de trouver la méthode qui fonctionnait, les emplois sont réellement des expériences que l’on mène.

Vous devez faire ce que vous pensez être un bon travail.

Et la seule façon d’y parvenir, c’est d’aimer ce que vous faites.